Quel est l’impact de la crise liées à la Covid-19 sur les entreprises et les salariés de la Publicité ?
Réalisée entre novembre 2020 et janvier 2021, dans le cadre du plan d’investissement dans les compétences (PIC) pour la période 2018/2022, co-financée par le ministère du Travail et l’Afdas, l’étude présente les résultats du diagnostic-action pour la branche de la publicité.
Voici les 4 enseignements à tirer de ce diagnostic-action.
1. DES INVESTISSEMENT EN DENTS DE SCIES
Le confinement du printemps a signé un véritable coup d’arrêt pour les recettes publicitaires. L’été 2020 a permis de limiter les pertes grâce à une reprise plus forte des investissements publicitaires, suivi d’un nouveau coup d’arrêt, cette fois-ci plus léger, avec le confinement de l’automne.
2. VARIATION DES IMPACTS SELON LES MÉDIAS
Tous les médias n’ont pas été touchés par cette crise de la même façon.
Sans grande surprise, le digital s’en sort mieux que les médias traditionnels, cependant, des inégalités au sein de ces médias digitaux ont été enregistrées. Le display, l’un des leaders avant la crise, a connu la plus forte décroissance. En revanche, le Social et le Search ont mieux résisté.
Le cinéma, quant à lui, est le média ayant le plus souffert de cette crise, tandis que la télévision, bien que massivement regardée par les citoyens durant cette période, a enregistré une baisse de 11%.
3. DES STRATÉGIES ADAPTÉES
Pour supporter cette crise, les entreprises de secteur de la publicité ont dû adapter leurs stratégies.
Plusieurs tendances ont été identifiées :
L’intensification des activités commerciales pour prospecter de nouveaux clients
La réorganisation des activités génératrices de valeur
Les ajustements du recours à la sous-traitance
Le recours aux dispositifs d’aide proposés par l’Etat (comme l’activité partielle et le Prêt Garanti par l’Etat (PGE) essentiellement)
4. LES MÉTIERS DE LA PUBLICITÉ IMPACTÉS
La mise à niveau des stratégies organisationnelles et managériales, liées au travail à distance et à la digitalisation des activités est devenue indispensable pour assurer la pérennité des entreprises.
La recherche de certaines compétences est mise sur le devant la scène : l’expertise et la spécialisation se renforcent, les compétences digitales et managériales se développent, les softskills montent en puissance.
Pour entrer plus dans les détails de ces tendances et découvrir les propositions d’actions opérationnelles, nous vous invitons à approfondir la lecture de cette étude.
Rapport complet
L’impact de la transition digitale sur les compétences dans la Publicité
Comment appréhender les impacts de la transformation digitale sur nos métiers ? Quels sont les facteurs d’évolution? Quels sont les salariés et les métiers sensibles à soutenir en priorité ? Tels étaient les objectifs de l’étude commanditée par la CPNEF Publicité dans le cadre de l’Observatoire des métiers de la publicité.
Périmètre de l’étude
L’étude, conduite par BPI Group, s’est intéressée à trois grands secteurs :
agences conseil en communication (AACC)
agences médias (UDECAM)
médias et régies publicitaires (UNIREL, SPG, SNPTV, UPE)
Un contexte économique en mutation
Au sein du marché publicitaire, des transferts budgétaires s’opèrent depuis plusieurs années au profit des supports électroniques mobiles. En 2016, ont été particulièrement impactées les mailings postaux (- 4,1% des recettes), les annuaires (- 11 %) et la presse (- 6,6 %) tandis que les recettes ont progressé pour internet (+ 7 %), le cinéma (+ 8,9 %) et dans une moindre mesure la publicité extérieure (+ 3,1 %). Les agences de publicité et de communication (80 % des entreprises et 75 % des emplois) ont connu une baisse de 8,6 % des emplois salariés en 5 ans ; les régies publicitaires et les agences media, une baisse de 5,8 %.
Les facteurs d’évolution
Environnement sociétal
Hyperconnectivité, consommation multi-devices et multi-tasking se conjuguent avec une recherche de contenu de qualité et un rapport différencié aux supports print et di-gital. En parallèle, se développe une certaine défiance sociale vis-à-vis de la publicité, avec des phénomènes de boycott, des outils de type adblocker ou encore les mouvements anti-pub. Pour les agences, on note un renforcement de la dimension éthique dans la réglementation ; pour les régies, un renforcement des règles pour l’affichage extérieur.
Environnement clients / annonceurs
Malgré une légère reprise du marché, les budgets de communication baissent globalement. Les logiques de ciblage affinitaire et intentionniste s’accentuent, s’ajoutant à la logique de ciblage sociodémographique. L’offre d’espaces s’élargit (nouvelles chaînes TV, sites, applications) et les annonceurs montrent une autonomie accrue dans leurs démarches (réseaux sociaux…).
Les dynamiques à l’œuvre
Le numérique redéfinit le paysage concurrentiel, les frontières deviennent de plus en plus poreuses, obligeant les acteurs à mettre en place des stratégies de positionnement. Les innovations sont centrées sur le digital et la diversification des services. En matière d’organisation du travail, le gain de productivité est primordial, avec un renforcement des modes de travail agiles. Les processus et les métiers se décloisonnent.
Les enjeux RH
En conséquence, les entreprises cherchent à recruter des profils correspondant aux métiers émergents (ex. : data analyst, data scientist…), à développer les compétences transverses et à renforcer l’employabilité des salariés. La branche a identifié trois thématiques de formation prioritaires qui seront soutenues par l’Afdas avec l’aide financière du FPSPP :
accompagner les salariés dans leur montée en compétences sur la dimension digitale, qui intervient désormais dans l’ensemble des processus de création, de production et de diffusion publicitaire
accompagner les salariés dans leur montée en compétences sur la dimension conseil / gestion de la relation client
accompagner les managers dans la conduite du changement et la transformation des métiers
>>> Télécharger l'étude
Les métiers de la Publicité
La cartographie des métiers de la publicité décrit les 42 principaux métiers de la branche organisés en 7 familles de métiers et 4 secteurs d’activités.
Qui sont les 35 000 journalistes détenteurs de la carte de presse professionnelle ?
A partir des données issues de la commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), l’Observatoire des métiers de la presse propose d’explorer toutes les facettes de la profession.
Ils sont passés de 13 000 en 1975 à un peu moins de 35 000 aujourd’hui. Qui sont les journalistes détenteurs de la carte de presse professionnelle ? L’outil « Profession journaliste » a été mis à jour avec les données 2019 et offre un portrait statistique interactif, accessible à tous.
Evolution au sein des différents secteurs de la Presse
La presse écrite (papier et en ligne), reste le secteur dominant concernant les cartes de presse, mais sa part diminue chaque année : en 2019, elle pèse moins de 57% du total des cartes. Cela représente une baisse de 7,7 points depuis 2000. Cette chute se confirme avec les chiffres des premières demandes de carte : on observe une baisse des premières demandes de carte, de près de 14 points, en 19 ans dans ce secteur.
Le secteur de la télévision, à l’inverse, est en nette progression sur la même période. On observe une hausse de 6.4 points depuis 2000. La radio séduit également : la part de ce média passant de 8% à 9,6% du total des cartes. Quant aux agences de presse, l’évolution du nombre de cartes de presse de ce secteur reste plutôt stable sur ces 19 dernières années (+0.2 pt).
La féminisation se poursuit
Si les femmes représentaient 40% des cartes en 2000, elles atteignent désormais 47,5% de ce total. Parmi les premières demandes de cartes, elles sont même majoritaires (53,5% en 2019), confirmant une tendance à l’œuvre depuis 2001. C’est dans les rédactions de presse écrite que cette présence féminine se constate le plus : 48,8% des effectifs. Dans les autres secteurs en revanche, elles ne représentent que 44% des effectifs en radio, 43,8% en télévision et 43,2% en agences de presse.
La population des journalistes vieillit
En 2019, l’âge moyen des journalistes détenteurs d’une carte de presse est de 44.8 ans. C’est 3,6 ans de plus qu’en 2000 où l’âge moyen s’établissait à 41,2 ans. L’âge moyen des personnes demandant la carte de presse pour la première fois est de 29.9 ans en 2019 (contre 30.7 ans il y a 19 ans). Du côté des renouvellements, l’écart se creuse : l’âge moyen augmente de 3,5 ans depuis 2000 (45,6 ans en moyenne en 2019).
En 2019, c’est dans les secteurs de la télévision et des agences de presse qu’on observe les populations les plus jeunes, accédant pour la première fois à une carte de presse (28.8 ans).
La précarisation se confirme
En dix ans, la situation des premières demandes de carte s’est totalement inversée : en 2009, les CDI représentaient la moitié des contrats proposés aux primo-accédants à la carte de presse. Aujourd’hui, les journalistes faisant une première demande de carte de presse, sont majoritairement rémunérés à la pige, dans 48.4% des cas. Viennent ensuite les CDI avec 27,9% puis les CDD avec 23,1%.
Les revenus fluctuent énormément selon les types de contrat
Le revenu mensuel brut médian des journalistes en CDI est de 3614 € pour les CDI soit une hausse de 0.9% depuis 2000 ; il est de 1970 € pour les pigistes soit une baisse de 8% depuis 2000. Dans le même temps, le revenu médian des CDD a chuté, passant de 2486€ en 2000 à 1912€ aujourd’hui.
Les journalistes femmes gagnent moins que leurs confrères masculins quel que soit le type de contrat. Les femmes en CDI perçoivent un revenu médian de 3 472 € tandis qu’il s’élève à 3 745 € pour les hommes.
La part des cursus reconnus
14 cursus sont aujourd’hui reconnus et ce chiffre est en hausse constante sur la période de 2000 à 2018 : de 12,2% des cartes, elle est passée à 19,9%.
En CDI, les journalistes issus de cursus reconnus (en renouvellement de cartes) gagnent, en moyenne, 3 950 € contre 3 533 € pour des professionnels issus de cursus non reconnus. Par ailleurs, la part la plus importante de journalistes issus de cursus reconnus, se situe dans les secteurs de la télévision, de la radio et des agences de presse, avec une moyenne de 28%.
Rendez-vous sur le site « Profession journaliste »
Allez plus loin en explorant vous-mêmes la base de données des journalistes, mise à disposition par l’Observatoire des métiers de la presse à travers des dataviz interactives et téléchargeables.
Réalisé à partir des données issues de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), « Profession journaliste » permet de naviguer dans 19 années de données à travers une interface interactive simple et intuitive. Cet outil complet offre la possibilité de personnaliser chacun de ses graphiques et d’exporter les données qui y sont liées : évolution dans le temps, poids des cursus reconnus, comparaison entre secteurs, répartition par tranche d’âge ou par type de contrat…
Une étude sur l’insertion et les parcours des journalistes entrés dans la profession depuis 1998.
C’est une réelle plongée dans ce qui bouleverse l’écosystème des médias depuis une vingtaine d’années : mutations du métier secoué par la révolution numérique et la crise économique, précarisation rapide, emploi décorrélé des attentes professionnelles, part grandissante du web, augmentation des sorties de la profession…
Chiffres et datavisualisations viennent illustrer les résultats de l’étude et dessiner un portrait-robot des diplômés en journalisme :
Un nombre de cartes de presse en baisse, particulièrement parmi les premières demandes : de 2 280 nouvelles cartes en 2000, leur nombre passe à 1 672 en 2015.
L’information communication se retrouve en tête des disciplines suivies par les nouveaux titulaires de la carte de presse dans leur cursus préjournalisme : 21% ont ce parcours parmi les diplômés en journalisme, 34,5% parmi les non diplômés en journalisme.
Près de la moitié des journalistes trouvent leur premier emploi après un stage ou des piges, 28% par le réseau de l’école.
Le web prend une place grandissante en début de carrière : c’est maintenant le troisième média parmi les diplômés en journalisme, après la presse et l’audiovisuel.
La précarité s’installe dès les 36 premiers mois de carrière dans le journalisme. 35,7% des diplômés en journalisme sont en CDD lors de leur première demande de carte.
On assiste à une augmentation des sorties de la profession : 40 % des nouveaux titulaires de la carte en 2008 sont sortis des fichiers de la CCIJP au bout de 7 ans. Pour la cohorte 1998, ils n’étaient que 28 % sur la même période.
La précarité, les conditions d’exercice de leur métier, un accès plus difficile à l’encadrement : autant de cause de sorties de la profession.
L’étude est disponible sur le site de la CPNEF de l’Audiovisuel et l'observatoire des métiers de la presse.
Avec le développement du numérique, les entreprises de presse remodèlent peu à peu leur organisation. Dans son dernier rapport, l’Observatoire des métiers de la presse analyse en détails ces mutations et les nouvelles fonctions qui émergent.
Une évolution des modes de management
Pour proposer de nouveaux services visant à fidéliser le lecteur, des métiers peu habitués à travailler ensemble sont amenés à coopérer. Dans cette optique, les modes de management tendent à évoluer. Ainsi, dans le domaine éditorial, le travail en “mode projet” se développe, ainsi qu’une veille permanente sur les nouveaux métiers.
Le marketing auprès de l’éditorial
Les métiers du marketing, eux, doivent être présents auprès de l’éditorial, pour suivre au quotidien les audiences et les analyser, comprendre les usages et les pratiques de lecture et d’achat. En matière commerciale, la notion de “traçabilité” devient incontournable, qu’elle concerne les ventes du journal, les modes de consommation et les usages du lecteur.
Les ressources humaines : un pivot essentiel
Dans ce cadre, les professionnels des ressources humaines ont un rôle important à jouer : ils peuvent favoriser le développement de nouvelles compétences comportementales et managériales. “Le développement de nouvelles modalités de travail et de formes de coopération, dans un contexte où les statuts et les rôles sont divers et les techniques multiples et évolutives, repose dorénavant sur un pilotage exigeant”, souligne l’Observatoire des métiers de la presse.
Lire l'étude
La cartographie des métiers de la presse offre une représentation simple et interactive des principaux métiers de ce secteur.
La cartographie des métiers de la presse offre la possibilité pour les entreprises et les salariés de visualiser l’ensemble des métiers de la branche par grand domaine d’activités, d’écrire leurs propres descriptions de métiers et de réfléchir à leur évolution professionnelle.
Lien pour consulter le site de la cartographie des métiers.
Cette collection de films, présentés sous forme de web documentaires, montre l’activité d’un certain nombre de professionnels de l’audiovisuel.
Les métiers filmés sont une collection de films sous format de webdocumentaire montrant les activités de professionnels de l’audiovisuel.
Documents sociologiques et techniques, ces films questionnent les professionnels sur le rapport qu'ils entretiennent avec leur métier et le champ dans lequel ils évoluent. Quelles sont leurs conditions de travail ? Comment vivent-ils, au quotidien, les mutations de leurs métiers ? Quelles formations, quels parcours ont-ils suivis ? Comment s'adaptent-ils à un travail parfois en équipe, parfois plus solitaire ? En quoi les technologies numériques ont-elles modifié leur savoir-faire et leur pratique ? L'image détaille le travail en train de se faire et les gestes du professionnel.
Sont présentés ici des hommes et des femmes, des débutants, des plus expérimentés dans la profession ainsi que des salariés en CDI et en CDDU.
Ces métiers filmés d'une durée de 3 heures chacun proposent plusieurs entrées pour fournir un maximum d'information et pour naviguer à travers des formats plus ou moins courts. Les métiers filmés ont été conçus avec le Centre Pierre Naville de l’Université d’Evry-Val d’Essonne, à partir d'entretiens croisés et d’observation pour offrir une approche à la fois convergente et divergente sur la façon de percevoir son métier.
Tous les métiers filmés
Le répertoire des métiers de l’audiovisuel décrit les principaux métiers exercés dans ce secteur dans le but de mieux les connaitre, à travers la présentation des activités, des compétences et des conditions d’exercice.
Les fiches métiers de l’audiovisuel décrivent les principaux métiers des industries publiques et privées de l’audiovisuel, en restituant le métier dans son environnement opérationnel. Ces fiches métiers n’ont pas vocation à se substituer aux textes et règlements en vigueur dans les entreprises et notamment aux conventions collectives existantes.
Les métiers sont regroupés dans 11 familles métiers
ECRITURE ET CONCEPTION DE PROJETS AUDIOVISUELS
Cette famille regroupe les métiers de l’écriture et de la conception de projets audiovisuels que ce soit pour une diffusion cinéma, télédiffusion ou pour le web et ses plateformes.
INFORMATION, ANTENNE, DOCUMENTATION MULTIMEDIA
Cette famille regroupe les métiers du journalisme, de l’animation d’antenne et de la préparation documentaire.
GRAPHISME, EFFETS VISUELS NUMERIQUES
Cette famille regroupe les métiers des trucages de l’image, de la création graphique et de l’image animée.
EXPLOITATION ET MAINTENANCE DES RÉSEAUX ET DES RÉGIES AUDIOVISUELS
Cette famille regroupe les métiers de l’informatique audiovisuelle pour les réseaux et les régies.
IMAGE
Cette famille regroupe les métiers de la prise de vues, du montage et du traitement de l’image.
SON
Cette famille regroupe les métiers de la prise de son, du mixage et du traitement du son.
COSTUME, MAQUILLAGE, COIFFURE
Cette famille regroupe les métiers liés au costume, au maquillage et à la coiffure.
DÉCOR, CONSTRUCTION, PLATEAU
Cette famille regroupe les métiers liés aux décors et accessoires, aux lumières, au plateau de tournage et aux trucages physiques.
GESTION DE PRODUCTION AUDIOVISUELLE ET TRANSMEDIA
Cette famille regroupe les métiers liés à l’organisation administrative, financière et logistique, à la coordination de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel.
INTERPRÉTATION ET GESTION DE LA DISTRIBUTION ARTISTIQUE
Cette famille regroupe les métiers de l’interprétation et de la gestion de la distribution artistique.
FONCTIONS SUPPORTS
Cette famille regroupe les métiers non spécifiques à l’audiovisuel, qui interviennent régulièrement dans tous les processus de production de contenus audiovisuels et de fabrication de l’information et leur diffusion sur tous les supports radio, télé, web et plateformes.