Ressources

Etude sur l'impact de la transition écologique sur les métiers et compétences du sport associatif au sein de l'ESS

Une étude sur l’impact de la transition écologique sur les métiers et les compétences de la branche du sport au sein de l’ESS vient d’être publiée.

Objectif : Anticiper les mutations de l’emploi liées à la transition écologique dans la branche du sport associatif, hors sport marchand et professionnel.

Menée dans le cadre de l’EDEC « Objectifs Transitions 2025 », élaborée par Pluricité & Sport 1.5, et cofinancée par l’Etat, l’AFDAS et l’UDES (Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire), elle repose sur une large collecte de données qualitatives et quantitatives auprès de plus de 850 employeurs et structures sportives, enrichies par une trentaine d’entretiens et des analyses documentaires.

Le rapport montre que la transition écologique transforme en profondeur le sport associatif et révèle une prise de conscience croissante, 72 % des structures considèrent désormais la transition écologique et énergétique comme un enjeu majeur, mais encore inégale selon les disciplines (indoor ou outdoor).

Contrairement à d’autres secteurs, le sport ne verra pas émerger massivement de nouveaux métiers dédiés à la transition écologique et énergétique. En revanche, les professions existantes doivent évoluer, avec quatre compétences clés à renforcer :

  1. Techniques et organisationnelles (compréhension des écosystèmes, gestion de matériel durable, évaluation des impacts).
  2. Transversales (coopération territoriale, communication responsable, pédagogie).
  3. Comportementales (adaptation aux publics, gestion du changement).
  4. Stratégiques (intégration de la transition écologique et énergétique dans la planification et le développement associatif).

La formation apparaît alors comme le levier central pour accompagner ce mouvement, avec la nécessité de bâtir un socle commun et de diffuser une culture écologique partagée.

Pour ancrer la transition écologique dans le sport associatif, le rapport propose une feuille de route opérationnelle :

  1. Construire un socle commun : Fédérer les acteurs du sport autour d’une culture partagée de la transition écologique, en harmonisant les repères, les outils et les compétences nécessaires pour agir efficacement.
  2. Massifier la formation et l’adapter : Faire de la formation un levier de transformation en déployant des parcours modulaires pour s’adapter aux réalités opérationnelles des professionnels du sport et progressifs pour être accessibles à tous, quel que soit leur niveau de maturité écologique.
  3. Développer des modules techniques spécialisés : Renforcer la capacité d’agir sur le terrain grâce à des formations concrètes, centrées sur les gestes, les pratiques et les savoir-faire adaptés aux spécificités de chaque sport et de chaque territoire et favorisant l’autonomie, la résilience et l’échange de pratiques.
  4. Structurer la gouvernance et pilotage : Mettre en cohérence les politiques publiques, les dispositifs de financement et les dynamiques territoriales et aligner les ambitions des acteurs du sport en matière de transition écologique dans l’organisation des activités physiques et sportives.
  5. Anticiper l’avenir des métiers : Continuer les travaux prospectifs pour préparer dès aujourd’hui les transformations de demain, en explorant les impacts à long terme du changement climatique sur les métiers, les équipements et les modèles économiques du sport.

Il souligne également la nécessité d’une coordination durable entre les acteurs du sport, de la formation et des politiques publiques pour inscrire la transition écologique dans l’évolution concrète des métiers et des pratiques.

mintravail

>>> Consultez le rapport, sa synthèse ainsi que l’infographie :

Étude d’opportunité pour la création d’une certification « Coordinateur·rice d’écoproduction »

La Commission Paritaire Nationale Emploi et Formation (CPNEF) de l’audiovisuel, en partenariat avec l’Afdas, a conduit une étude d’opportunité en vue de la création d’une certification professionnelle "Coordinateur·rice d’écoproduction" confiée à Paradoxes Conseil.

Objectif : reconnaître et professionnaliser un métier en plein essor, au cœur de la transition écologique du secteur audiovisuel.

Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’Engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) intersectoriel « Culture, industries créatives, médias, communication, télécommunications, sport, tourisme, loisirs et divertissement », porté par l’Afdas.

Un métier émergent au service de la transition écologique de l’audiovisuel

Avec une empreinte carbone estimée à 1,7 million de tonnes d’équivalent CO₂ par an, le secteur audiovisuel fait face à des enjeux environnementaux majeurs. Les productions s’engagent progressivement dans des démarches écoresponsables, soutenues par les politiques publiques, les labels et les exigences du CNC (Centre National de la Cinématographie).

Dans ce contexte, le Coordinateur·rice d’écoproduction accompagne les équipes de production pour intégrer les pratiques durables à chaque étape des projets audiovisuels, tout en veillant à la cohérence entre ambitions environnementales et contraintes artistiques, techniques et économiques.

Une étude pour analyser les pratiques et structurer le métier

L’étude a mobilisé une analyse documentaire approfondie, des enquêtes de terrain auprès de coordinateurs, de directeurs de production et d’experts, ainsi que des groupes de travail associant des professionnels de l’écoproduction et les conseillers emploi-formation de l’Afdas.

Les résultats montrent que le métier, encore en construction, se caractérise par une grande diversité de profils et d’appellations (coordinateur·rice, chargé·e d’écoproduction, impact manager…). Il requiert une double expertise : une solide connaissance des métiers de la production audiovisuelle et une maîtrise des enjeux environnementaux et du développement durable.

La création d’une certification permettra de mieux définir les contours du métier, d’harmoniser les pratiques professionnelles et de valoriser les compétences nécessaires à son exercice.

Vers une reconnaissance officielle du métier

La CPNEF de l’audiovisuel a décidé d’engager la création d’une certification "Coordinateur·rice d’écoproduction".
Une demande d’inscription sur la liste des métiers émergents ou en évolution a été déposée auprès de France Compétences.
L’objectif est de former les premiers professionnels certifiés dès 2027.

>>> Consultez le rapport et la synthèse de l’étude d’opportunité pour la création d’une certification "Coordinateur·rice d’écoproduction"

Etude d'opportunité pour la création d'une certification "Jardinier de golf"

La CPNE du Golf a réalisé une étude d’opportunité pour la création d’une certification professionnelle "Jardinier de terrain de golf".

Objectif : mieux former et reconnaître les professionnels qui entretiennent et valorisent les parcours de golf partout en France.

Cette étude s’inscrit dans la volonté de la branche de professionnaliser durablement les métiers du terrain et d’accompagner la transition écologique du golf en France.

Des métiers essentiels au cœur des parcours

Avec plus de 445 000 licenciés en 2023 et 730 structures golfiques, le golf poursuit sa croissance et sa démocratisation. Les métiers du terrain — jardiniers, mécaniciens, fontainiers, intendants — représentent près de 40 % des salariés du secteur. Ces professionnels jouent un rôle clé dans la qualité du jeu, la préservation des écosystèmes et l’attractivité des golfs.

Adapter les compétences aux nouveaux défis environnementaux

Face à la transition écologique, les pratiques d’entretien évoluent : gestion raisonnée de l’eau, réduction des produits phytosanitaires, entretien durable et protection de la biodiversité. Ces changements nécessitent de nouvelles compétences que l’offre de formation actuelle ne couvre plus entièrement.

3 domaines d’activités constituent le cœur du métier de jardinier de golf :  

  1. Les activités d’entretien du terrain de jeu et des abords des parcours
  2. Les activités d’entretien et de nettoyage de ses outils et équipements
  3. Les activités d’organisation et de transmission d’informations

Des facteurs d’évolution

Le métier de jardinier de golf se situe au carrefour de multiples évolutions qui viennent impacter ses conditions d’exercice, les activités qui lui sont confiées ainsi que les compétences nécessaires à leur réalisation :

  • Transition écologique
  • Évolutions techniques et technologiques
  • Évolution du nombre de joueurs, diversification des profils de joueurs ou évolution de l’offre de services des structures

>>> Consultez le rapport et la synthèse de l’étude d’opportunité pour la création d’un CQP "Jardinier de terrain de golf" :
 

Note d’analyse sur les besoins métiers et compétences RSE environnementales du secteur des télécommunications à l’horizon 2030

Le numérique en France suscite déjà depuis quelques années de nombreuses questions sur sa trajectoire environnementale du fait de sa dynamique de croissance.

De fait, l’augmentation permanente des besoins capacitaires des infrastructures de télécommunications afin de rendre possible la croissance des usages numériques d’aujourd’hui et de demain, en particulier ceux qui sont nomades et
reposent sur le développement des infrastructures mobiles (4G, 5G et 6G), rend plus que jamais nécessaire la mesure de l’empreinte carbone et de la consommation énergétique du secteur.
L’ambition de cette étude est de démontrer, qu’au-delà des choix technologiques et sociétaux, la maîtrise des enjeux environnementaux propres au domaine numérique (et aussi à celui des infrastructures de télécommunications) repose sur l’émergence de nouveaux métiers et le développement de nouvelles compétences.

>>> Visionnez les vidéos 

>>> Consultez la Note d'analyse sur les besoins métiers et compétences RSE environnementales du secteur des télécommunications à l'horizon 2030 :

Etude sur les métiers des Télécoms à l’épreuve de la pandémie

En janvier 2021, le Conseil d’Administration de l’Observatoire des métiers des télécommunications a souhaité lancer une étude d’impact de la crise sanitaire de la Covid-19 et de ses crises subséquentes (économique, sociale…) sur les métiers du secteur des Télécoms.

Rédigée conjointement avec Athling et Sopra Steria Next, cette étude réalisée « à chaud » de mars à septembre 2021 apporte à ce jour une vision d’ensemble des conséquences de cette pandémie sur l’organisation des entreprises du secteur, procède à l’analyse en profondeur de 12 métiers impactés, et de la même façon se projette à moyen terme en sortie de crise sur les changements du travail qu’il est possible d’ores et déjà d’anticiper.

Ces travaux sont publiés ce jour alors que cette crise n’est pas encore dénouée, donnant ainsi des réponses concrètes aux organisations et aux personnes qui s’interrogent sur son impact et qui souhaitent armer leur réflexion sur les changements du travail en cours dans les entreprises de la branche.

>>> Consultez l'étude sur Les métiers des Télécommunications à l'épreuve de la pandémie Covid-19 : 

Les compétences transversales fondamentales pour l’évolution du secteur des Télécommunications et des nouveaux métiers émergents

Pourquoi s’intéresser en général aux compétences transversales en 2021 ? Qu’est ce qui a changé dans le monde moderne ces dernières années et qui rend cette notion incontournable ?
Une première réponse tient au constat (et c’est particulièrement vrai dans un environnement « high-tech » comme les Télécommunications) de la complexification croissante des situations professionnelles. Il y aurait un lien incontestable entre complexification du travail, diffusion des technologies numériques et essor des compétences transverses !

Se basant tout d’abord sur un état de l’art de ce concept, en France et à l’international, et ensuite sur une analyse des pratiques actuelles des entreprises du secteur autour des compétences transverses, cette étude tente d’apporter quelques éléments de réponse à la question des compétences transverses fondamentales pour demain.

>>> Consultez le Rapport Les compétences transversales fondamentales pour l'évolution du secteur des Télécommunications et des nouveaux métiers émergents :

Evolution de l’environnement des métiers des télécommunications liée à l’intégration des technologies émergentes du numérique, impacts sur le poste de travail et les gestes métiers

Phase 2 de l’étude sur l’évolution de l’environnement des métiers des télécommunications rédigée par Athling & Sopra Steria Next

Partant d’une sélection des principaux cas d’usage détaillés dans la pré-étude réalisée par Arthur D. Little, ce rapport réalise un portrait pour tous les métiers impactés et explique, en quoi les tendances d’évolution analysées dans les cas d’usage « déforment » les activités et les compétences ; il permet également d’apporter une conclusion générale sur les scénarios d’évolutions technologiques tels qu’ils se dégagent et sur les points à retenir quant à l’évolution de l’environnement des métiers des télécommunications à l’horizon 2020-22.

>>> Consultez le Rapport d'étude sur l'Evolution de l'environnement des métiers des télécommunications liées à l'intégration des technologies émergentes du numérique :

Note sur le métier des comédiens de doublage à l'heure de l'IA

L’Observatoire des métiers de la culture et des médias à l’heure de l’IA, lancé par Audiens, l’Afdas et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), en mai dernier, publie sa deuxième note de conjoncture.

Elle questionne les premiers effets de l’intelligence artificielle (IA) sur l’emploi et l’exercice du métier de comédien de doublage.

Le rôle d'un comédien de doublage : interpréter, par sa voix, un personnage joué par un comédien dans la version originale (prises de vues réelles), un personnage animé (animation, jeu vidéo), ou encore un personnage ou un narrateur non présent à l’écran (voix off).

>>> Lire aussi la première note de conjoncture : Impact de l’IA sur le métier de storyboarder

Un métier dont l’activité est en léger recul

Depuis deux ans, la filière du doublage accuse un recul lié à la conjoncture. La production de séries par les plateformes de streaming a diminué, tout comme la diffusion d’œuvres étrangères nécessitant un doublage. Résultat : moins de contenus à doubler, et donc un impact conjoncturel sur l’emploi des comédiens.

L’IA encore loin de remplacer les comédiens

Des outils capables de générer des voix existent déjà, mais ils restent trop mécaniques pour concurrencer le jeu d’un acteur, surtout sur les productions premium.

“L’IA n’imite pas encore l’émotion humaine”, explique un professionnel interrogé.

Pour l’heure, l’emploi des comédiens n’est pas directement affecté. Les voix synthétiques sont utilisées davantage pour des contenus simples : documentaires, animations pour enfants ou vidéos en ligne.

Une mutation à moyen terme et des usages différenciés

Le clonage vocal et la traduction automatique pourraient permettre, à terme, des doublages entièrement produits par IA, reproduisant la voix et les intentions d’un acteur. Une évolution qui pourrait fragiliser certains studios français au profit de pays producteurs, notamment les États-Unis.

Les productions à forte exigence artistique — films et séries premium — resteront protégées plus longtemps. Les personnages secondaires et les contenus destinés aux plateformes numériques seront les premiers touchés par l’automatisation. L’acceptation du public, spécifiquement des jeunes spectateurs habitués aux voix synthétiques, sera également déterminante.

L'Observatoire des métiers de la culture et des médias à l'heure de l'IA

Ce travail s’inscrit dans l’Observatoire des métiers de la culture et des médias à l’heure de l’IA. Objectif : suivre l’impact de l’IA sur l’emploi et les métiers dans les filières du cinéma, de l’audiovisuel, des médias et du jeu vidéo. À terme, il pourrait s’élargir à d’autres secteurs, comme la musique.

>>> Consultez la note de conjoncture sur le métier de comédien de doublage :

Étude prospective sur l’emploi et les compétences en région Normandie

Dans un contexte de profondes mutations économiques, technologiques et sociétales, l’Afdas et la DREETS Normandie ont réalisé une étude prospective sur l’évolution des besoins en emploi et en compétences des professionnels des secteurs relevant de l’Afdas* en région Normandie. Cette étude a été conduite avec l’appui du cabinet Olecio.

Quels enjeux pour les secteurs relevant de l’Afdas en Normandie ?

Les transitions numériques, environnementales et sociétales transforment en profondeur l’organisation du travail et l’exercice des métiers. L’émergence de l’intelligence artificielle, l’évolution des attentes des publics, l’accélération de la transition écologique et les conséquences durables de la crise sanitaire fragilisent des secteurs déjà soumis à de fortes évolutions structurelles.

Ces mutations interrogent directement :

  • l’employabilité des professionnels (CDI, CDD, CDDU, piges, artistes-auteurs, intermittents du spectacle, travailleurs saisonniers, sportifs…),

  • la capacité des entreprises à anticiper leurs besoins de compétences,

  • et la nécessité de concevoir des parcours de formation adaptés.

Une démarche collaborative et prospective

L’étude a pour objectif de mieux comprendre les besoins réels des entreprises et des salariés en Normandie, en s’appuyant sur une approche intersectorielle. Elle permet de :

  • établir une vision objective et précise de l’activité et de l’emploi,

  • identifier les impacts des transitions en cours sur les métiers,

  • recenser les besoins en formation et en montée en compétences,

  • explorer des pistes de mobilité professionnelle entre branches.

Vers des actions concrètes pour demain

Les résultats de cette étude prospective ouvrent la voie à plusieurs actions prioritaires :

  • Favoriser les mobilités intersectorielles des métiers transverses
    Les compétences en administration, communication, RH ou accueil sont présentes dans tous les secteurs. La polyvalence et les mobilités intersectorielles pourraient contribuer à répondre aux besoins en recrutement, notamment sur des postes à temps partiel.

  • Développer les compétences transverses stratégiques
    Communication, gestion de projet, développement de mécénat… Ces compétences clés renforcent l’employabilité des professionnels et soutiennent l’activité des structures. Leur développement, via des formations mutualisées, faciliterait également les échanges et le partage de bonnes pratiques entre secteurs.

  • Initier les échanges intersectoriels autour des transitions
    Des rencontres territoriales entre professionnels permettraient de croiser les expériences et d’encourager la mutualisation de solutions face aux défis numériques et écologiques.

  • Privilégier la diversification des activités
    La co-création de services et d’expériences entre structures renforcerait leur dynamisme économique tout en répondant aux attentes des publics.

* Secteurs de la culture, des industries créatives, des médias, de la communication, des télécommunications, du sport, du tourisme, des loisirs et du divertissement.

normandie

 

 

>>> Consultez l’étude prospective et sa synthèse sur l’emploi et les compétences en Normandie :