Les acteurs du secteur de la Presse doivent s’adapter à une économie marquée notamment par une baisse des chiffres d’affaires, entre autres vente papier (au numéro ou par abonnement) et publicitaires, ainsi que par une tendance croissante de l’audience sur les supports numériques, évolutions économiques qui affectent par ricochet l’économie des agences de presse.
Les acteurs du secteur de la Presse doivent trouver les leviers pour s’adapter à l’évolution rapide des usages et des comportements des publics : multiplicité des supports et des formats (journal papier, web, vidéos, podcast, mobile, réseaux sociaux, applications). Ils doivent faire face également à une certaine défiance sociale vis-à-vis de la Presse et du monde journalistique...
Profession journaliste : portrait statistique. Qui sont les journalistes détenteurs de la cart...
La nouvelle cartographie des métiers de la presse et des agences de presse est en ligne. Elle est...
Etat des lieux sur la formation continue des journalistes Quel est le profil des journalistes ...
La commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation (CPNEF) de la branche profession...
Quels sont les impacts liés à cette crise ? Quelles sont les stratégies mises en place pour accom...
Profession journaliste : portrait statistique. Qui sont les journalistes détenteurs de la cart...
La nouvelle cartographie des métiers de la presse et des agences de presse est en ligne. Elle est...
Etat des lieux sur la formation continue des journalistes Quel est le profil des journalistes ...
Nouvelle édition du portrait statistique des journalistes !
Qui sont les journalistes détenteurs de la carte de presse professionnelle ?
À partir des données issues de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), l’Observatoire des métiers de la presse présente un aperçu complet de la profession journaliste avec plus de 20 ans d’historique.
Avec les chiffres actualisés de 2023, l’outil « Profession journaliste » offre, à travers un « portrait-robot » synthétique et un « espace Data », un portrait statistique interactif, accessible à tous.
Les secteurs de la presse en mutation
La presse écrite (papier et en ligne) demeure le secteur dominant des cartes de presse, même si sa part décroît progressivement : en 2023, elle pèse moins de 55,6% du total des cartes. Cela représente une régression de 9 points depuis 2000.
Inversement, Le secteur de la télévision affiche une croissance notable depuis 2000, avec une hausse de 6,1 points. La radio séduit également, sa part augmentant de 8 % à 9,8 % du total des cartes. Quant aux agences de presse, l’évolution du nombre de cartes de presse de ce secteur stagne ces 23 dernières années (-04 point).
La féminisation de la profession
Si les femmes représentaient 40% des cartes en 2000, elles atteignent désormais 48% de ce total. Elles sont majoritaires dans les premières demandes (52,1% en 2023), une tendance observée depuis 2001. Dans la presse écrite, leur présence est particulièrement forte, avec 49,1 % des effectifs, tandis qu’en radio, télévision et agences de presse, leur part est respectivement de 45,3 %, 45,3 % et 46,2%.
Le vieillissement des journalistes
En 2023, l’âge moyen des journalistes détenteurs d’une carte de presse est de 44,7 ans, soit 3,5 ans de plus qu’en 2000 (41,2 ans). Ce chiffre se stabilise depuis 2019. L’âge moyen des personnes demandant la carte pour la première fois est de 29,2 ans en 2023 (contre 30,7 ans il y a 23 ans). Du côté des renouvellements, l’écart se creuse : l’âge moyen augmente de 3,7 ans depuis 2000 (45,8 ans en moyenne en 2023).
La précarisation du métier
La situation contractuelle des journalistes a évolué : en 2000, 65,8 % des premières demandes concernaient des CDI. Aujourd’hui, le paysage est bien plus fragmenté : les pigistes représentent 68 % des cartes, contre 25,8 % pour les CDI et 5,9 % pour les CDD. Par ailleurs, la précarité touche plus durement les femmes. En 2023, elles sont plus souvent pigistes ou en CDD que leurs homologues masculins, avec respectivement 52,5 % et 52,7 % de ces statuts, contre seulement 46,2 % de CDI.
La fluctuation grandissante des revenus selon les types de contrat
Le revenu mensuel brut médian des journalistes en CDI est de 3 560 € pour les CDI, à savoir - 11,8 % qu’en 2000. Le revenu des pigistes a également chuté, passant de 2 413 € à 1 951 € pour les pigistes soit une baisse de 19,1% depuis 2000. En parallèle, le revenu médian des CDD a gradué de + 5,6 % dans la même période (de 2 802 € à 2 958 €). Les journalistes femmes gagnent moins que leurs confrères masculins, en CDI et chez les pigistes. Effectivement, en CDI, elles perçoivent un revenu médian de 3 463 € tandis qu’il s’élève à 3 700 € pour les hommes.
La valorisation des cursus reconnus
La part des 14 cursus reconnus aujourd’hui ne cesse de croître depuis 2000 : de 12,2% des cartes, elle est passée à 30%. En CDI, les journalistes issus de cursus reconnus (en renouvellements de cartes) gagnent, en moyenne, 4 184 € contre 3 825 € pour des professionnels issus de cursus non reconnus. C’est en agence de presse, radio et télévision que l’on trouve le plus de journalistes ayant suivi un cursus reconnu.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site « Profession journaliste » !
Explorez plus en profondeur le site « Profession journaliste » et découvrez par vous-même la base de données mise à disposition par l’Observatoire des métiers de la presse.
Grâce à des datavisualisations interactives et téléchargeables, parcourez 23 années de données issues de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP). Cet outil complet, avec son interface simple et intuitive, vous permet de personnaliser vos graphiques et d’exporter les données associées : évolution dans le temps, poids des cursus reconnus, comparaisons entre secteurs, répartition par tranche d’âge ou par type de contrat, etc.
Quel est le profil des journalistes qui se forment au cours de leur carrière ? A quoi se forment-ils ? Où ? Comment ?
Autant de questions auxquelles une étude inédite, réalisée par l’Afdas et la CPNEF de l’Audiovisuel, apporte des réponses quantitatives et qualitatives. Cet état des lieux présente les dernières statistiques sur le recours des journalises à la formation continue durant leur carrière professionnelle : investissement, nombre et catégories de personnel journalistes concernées (âges, lieux, médias, entreprises...), ainsi que les typologies de formation suivies, issues des données socio-démographiques de l'Afdas.
Initialement présentée en ouverture de l’édition 2024 de la Conférence Nationale des Métiers du Journalisme (CNMJ)* « Journaliste, se former tout au long de sa vie » par Charlotte Ménégaux, directrice du développement des formations de l'ESJ Lille et Ségolène Dupont, déléguée générale de la CPNEF de l'audiovisuel, le 1er février dernier, cette étude offre de précieuses informations au service de la stratégie RH des employeurs de la presse.
>>> Retrouvez le replay des conférences de cette journée et son programme : Etude sur la formation continue des journalistes - Les Etats généraux de l’information - Les objectifs de la formation permanente - Les attentes en formation continue - La formation du management intermédiaire - Les accompagnements ciblés pour les journalistes - Les résistances vis-à-vis de la formation continue - Le changement de ma vie après une formation continue - Les défis posés par l’intelligence artificielle et la formation des journalistes.
*La Conférence nationale des métiers du Journalisme (CNMJ) est une instance d’échange et de propositions. Elle regroupe les 14 écoles de journalisme reconnues par la branche professionnelle, les pouvoirs publics (Enseignement supérieur et Recherche, Culture et Communication, Emploi), des chercheurs et des personnalités qualifiées. Depuis 2010, la CNMJ, propose une fois par an des journées publiques.
>>> Téléchargez cet Etat des lieux du recours à la formation continue des journalistes
Le monde bouge, les métiers évoluent et les compétences aussi… Quelles sont les mutations à l’œuvre dans votre secteur et quels impacts sur vos métiers ?
Le secteur de la presse connaît des mutations majeures depuis plusieurs années (supports numériques, déflation publicitaire…) qui nécessitent de revoir en profondeur ses activités et modèles économiques.
Parce que s’adapter rime avec anticiper, la branche de la presse et des agences de presse, via son Observatoire des métiers, et l’Afdas avec le soutien du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, le ministère de la Culture, le ministère des Sports vous proposent une analyse prospective des besoins en emplois et compétences.
Cette étude s’inscrit dans l’Engagement pour le développement de l’emploi et des compétences (EDEC) « Culture, Création, Communication, Sport et Tourisme » mis en œuvre dans le cadre du plan d’investissement dans les compétences (PIC).
Une cartographie prospective des métiers pour répondre à vos enjeux de demain
Réalisée par le cabinet Katalyse, cette étude s’articule autour de 4 axes :
Un véritable outil au service de votre stratégie RH pour :
>>> Consultez :
Quels sont les impacts liés à cette crise ? Quelles sont les stratégies mises en place pour accompagner les salariés et les professionnels ?
Menée par le cabinet KATALYSE avec le soutien de l’Afdas, du ministère du travail une étude sur l’impact de la crise sanitaire sur le secteur de la presse et des agences de presse a été réalisée.
Objectifs : Faire un état des lieux objectivé de la situation de la Presse, identifier les actions déjà mises en œuvre dans les entreprises, anticiper les besoins en emplois et en compétences en lien avec la reprise et la relance, définir les aires de mobilité ainsi que les possibilités de passerelles intersectorielles et proposer des actions opérationnelles pour accompagner les entreprises, les salariés, les jeunes sortants de formation à court terme.
Pour en apprendre davantage nous vous invitons à lire cette étude.
Qui sont les 35 000 journalistes détenteurs de la carte de presse professionnelle ?
A partir des données issues de la commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), l’Observatoire des métiers de la presse propose d’explorer toutes les facettes de la profession.
Ils sont passés de 13 000 en 1975 à un peu moins de 35 000 aujourd’hui. Qui sont les journalistes détenteurs de la carte de presse professionnelle ? L’outil « Profession journaliste » a été mis à jour avec les données 2019 et offre un portrait statistique interactif, accessible à tous.
Evolution au sein des différents secteurs de la Presse
La presse écrite (papier et en ligne), reste le secteur dominant concernant les cartes de presse, mais sa part diminue chaque année : en 2019, elle pèse moins de 57% du total des cartes. Cela représente une baisse de 7,7 points depuis 2000. Cette chute se confirme avec les chiffres des premières demandes de carte : on observe une baisse des premières demandes de carte, de près de 14 points, en 19 ans dans ce secteur.
Le secteur de la télévision, à l’inverse, est en nette progression sur la même période. On observe une hausse de 6.4 points depuis 2000. La radio séduit également : la part de ce média passant de 8% à 9,6% du total des cartes. Quant aux agences de presse, l’évolution du nombre de cartes de presse de ce secteur reste plutôt stable sur ces 19 dernières années (+0.2 pt).
La féminisation se poursuit
Si les femmes représentaient 40% des cartes en 2000, elles atteignent désormais 47,5% de ce total. Parmi les premières demandes de cartes, elles sont même majoritaires (53,5% en 2019), confirmant une tendance à l’œuvre depuis 2001. C’est dans les rédactions de presse écrite que cette présence féminine se constate le plus : 48,8% des effectifs. Dans les autres secteurs en revanche, elles ne représentent que 44% des effectifs en radio, 43,8% en télévision et 43,2% en agences de presse.
La population des journalistes vieillit
En 2019, l’âge moyen des journalistes détenteurs d’une carte de presse est de 44.8 ans. C’est 3,6 ans de plus qu’en 2000 où l’âge moyen s’établissait à 41,2 ans. L’âge moyen des personnes demandant la carte de presse pour la première fois est de 29.9 ans en 2019 (contre 30.7 ans il y a 19 ans). Du côté des renouvellements, l’écart se creuse : l’âge moyen augmente de 3,5 ans depuis 2000 (45,6 ans en moyenne en 2019).
En 2019, c’est dans les secteurs de la télévision et des agences de presse qu’on observe les populations les plus jeunes, accédant pour la première fois à une carte de presse (28.8 ans).
La précarisation se confirme
En dix ans, la situation des premières demandes de carte s’est totalement inversée : en 2009, les CDI représentaient la moitié des contrats proposés aux primo-accédants à la carte de presse. Aujourd’hui, les journalistes faisant une première demande de carte de presse, sont majoritairement rémunérés à la pige, dans 48.4% des cas. Viennent ensuite les CDI avec 27,9% puis les CDD avec 23,1%.
Les revenus fluctuent énormément selon les types de contrat
Le revenu mensuel brut médian des journalistes en CDI est de 3614 € pour les CDI soit une hausse de 0.9% depuis 2000 ; il est de 1970 € pour les pigistes soit une baisse de 8% depuis 2000. Dans le même temps, le revenu médian des CDD a chuté, passant de 2486€ en 2000 à 1912€ aujourd’hui.
Les journalistes femmes gagnent moins que leurs confrères masculins quel que soit le type de contrat. Les femmes en CDI perçoivent un revenu médian de 3 472 € tandis qu’il s’élève à 3 745 € pour les hommes.
La part des cursus reconnus
14 cursus sont aujourd’hui reconnus et ce chiffre est en hausse constante sur la période de 2000 à 2018 : de 12,2% des cartes, elle est passée à 19,9%.
En CDI, les journalistes issus de cursus reconnus (en renouvellement de cartes) gagnent, en moyenne, 3 950 € contre 3 533 € pour des professionnels issus de cursus non reconnus. Par ailleurs, la part la plus importante de journalistes issus de cursus reconnus, se situe dans les secteurs de la télévision, de la radio et des agences de presse, avec une moyenne de 28%.
Rendez-vous sur le site « Profession journaliste »
Allez plus loin en explorant vous-mêmes la base de données des journalistes, mise à disposition par l’Observatoire des métiers de la presse à travers des dataviz interactives et téléchargeables.
Réalisé à partir des données issues de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), « Profession journaliste » permet de naviguer dans 19 années de données à travers une interface interactive simple et intuitive. Cet outil complet offre la possibilité de personnaliser chacun de ses graphiques et d’exporter les données qui y sont liées : évolution dans le temps, poids des cursus reconnus, comparaison entre secteurs, répartition par tranche d’âge ou par type de contrat…
Une étude sur l’insertion et les parcours des journalistes entrés dans la profession depuis 1998.
C’est une réelle plongée dans ce qui bouleverse l’écosystème des médias depuis une vingtaine d’années : mutations du métier secoué par la révolution numérique et la crise économique, précarisation rapide, emploi décorrélé des attentes professionnelles, part grandissante du web, augmentation des sorties de la profession…
Chiffres et datavisualisations viennent illustrer les résultats de l’étude et dessiner un portrait-robot des diplômés en journalisme :
Un nombre de cartes de presse en baisse, particulièrement parmi les premières demandes : de 2 280 nouvelles cartes en 2000, leur nombre passe à 1 672 en 2015.
L’information communication se retrouve en tête des disciplines suivies par les nouveaux titulaires de la carte de presse dans leur cursus préjournalisme : 21% ont ce parcours parmi les diplômés en journalisme, 34,5% parmi les non diplômés en journalisme.
Près de la moitié des journalistes trouvent leur premier emploi après un stage ou des piges, 28% par le réseau de l’école.
Le web prend une place grandissante en début de carrière : c’est maintenant le troisième média parmi les diplômés en journalisme, après la presse et l’audiovisuel.
La précarité s’installe dès les 36 premiers mois de carrière dans le journalisme. 35,7% des diplômés en journalisme sont en CDD lors de leur première demande de carte.
On assiste à une augmentation des sorties de la profession : 40 % des nouveaux titulaires de la carte en 2008 sont sortis des fichiers de la CCIJP au bout de 7 ans. Pour la cohorte 1998, ils n’étaient que 28 % sur la même période.
La précarité, les conditions d’exercice de leur métier, un accès plus difficile à l’encadrement : autant de cause de sorties de la profession.
L’étude est disponible sur le site de la CPNEF de l’Audiovisuel et l'observatoire des métiers de la presse.
Avec le développement du numérique, les entreprises de presse remodèlent peu à peu leur organisation. Dans son dernier rapport, l’Observatoire des métiers de la presse analyse en détails ces mutations et les nouvelles fonctions qui émergent.
Une évolution des modes de management
Pour proposer de nouveaux services visant à fidéliser le lecteur, des métiers peu habitués à travailler ensemble sont amenés à coopérer. Dans cette optique, les modes de management tendent à évoluer. Ainsi, dans le domaine éditorial, le travail en “mode projet” se développe, ainsi qu’une veille permanente sur les nouveaux métiers.
Le marketing auprès de l’éditorial
Les métiers du marketing, eux, doivent être présents auprès de l’éditorial, pour suivre au quotidien les audiences et les analyser, comprendre les usages et les pratiques de lecture et d’achat. En matière commerciale, la notion de “traçabilité” devient incontournable, qu’elle concerne les ventes du journal, les modes de consommation et les usages du lecteur.
Les ressources humaines : un pivot essentiel
Dans ce cadre, les professionnels des ressources humaines ont un rôle important à jouer : ils peuvent favoriser le développement de nouvelles compétences comportementales et managériales. “Le développement de nouvelles modalités de travail et de formes de coopération, dans un contexte où les statuts et les rôles sont divers et les techniques multiples et évolutives, repose dorénavant sur un pilotage exigeant”, souligne l’Observatoire des métiers de la presse.
Lire l'étude
La cartographie des métiers de la presse offre une représentation simple et interactive des principaux métiers de ce secteur.
La cartographie des métiers de la presse offre la possibilité pour les entreprises et les salariés de visualiser l’ensemble des métiers de la branche par grand domaine d’activités, d’écrire leurs propres descriptions de métiers et de réfléchir à leur évolution professionnelle.
Lien pour consulter le site de la cartographie des métiers.