La branche des métiers du divertissement se singularise par une grande diversité des métiers exercés.
La branche se distingue par des flux d’emploi conséquents, traduisant des volumes de recrutement importants, dont près des deux-tiers concernent des emplois saisonniers. Ces forts besoins d’emploi concernent des métiers opérationnels, souvent accessibles sans conditions d’expérience ou de diplôme, permettent l’insertion dans l’emploi de salariés aux profils variés. Ce secteur constitue en effet une voie privilégiée d’insertion pour les jeunes et les demandeurs d’emploi, en termes de perspectives, de formation professionnelle, de carrière et de construction de parcours professionnels, notamment intersectoriels.
Le développement de l’attractivité tant en termes de recrutement que de fidélisation de ses salariés est un enjeu majeur pour la branche des espaces de loisirs, d’attractions et culturels.
Véritable outil à destination des petites et moyennes entreprises qui souhaitent mieux cerner et ...
La branche professionnelle des Espaces de Loisirs, d'Attractions et Culturels (ELAC) publie son r...
A l’initiative de la commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation (CPNEF) des Es...
La branche professionnelle des espaces de loisirs, d'attractions et culturels et l’Afdas ont lanc...
Quel est le profil des saisonniers du tourisme ? Quelles sont les mutations à l’œuvre et les impa...
Véritable outil à destination des petites et moyennes entreprises qui souhaitent mieux cerner et ...
La branche professionnelle des Espaces de Loisirs, d'Attractions et Culturels (ELAC) publie son r...
A l’initiative de la commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation (CPNEF) des Es...
L’emploi et la formation dans les loisirs : état des lieux, enjeux et perspectives
La branche professionnelle des Espaces de Loisirs, d'Attractions et Culturels (ELAC) publie son rapport 2023 sur l’emploi et la formation. Fort d’une analyse approfondie des données collectées, à laquelle les partenaires sociaux de la branche ont participé, ce rapport permet :
En voici les quelques points clés.
Une reprise post crise sanitaire
> +11% par rapport à 2019
L’emploi en hausse
> +7% en 5 ans
A noter : l’effectif en 2023 ou 2024 sera probablement équivalent à la période pré crise sanitaire.
Une réduction des inégalités entre les femmes et les hommes
La réduction de salaire pour les femmes est de :
Fidéliser les salariés : une priorité pour les employeurs
Des entreprises particulièrement attentives aux facteurs d’évolution sociaux et économiques
Pour 57% des entreprises répondantes, l’évolution de la relation avec le public est la priorité. La période post crise sanitaire a en effet montré une évolution des comportements des visiteurs, plus exigeants quant à la diversité et à la qualité des activités proposées.
>>> Téléchargez le rapport, la synthèse et l'infographie emploi-formation 2023 des ELAC:
Comment s’adapter aux enjeux d’emplois et de compétences des saisonniers du tourisme ?
Quel est le profil des saisonniers du tourisme ? Quelles sont les mutations à l’œuvre et les impacts sur les stratégies de recrutement des entreprises du tourisme ? Quels sont les leviers d’attractivité à actionner sur ces métiers et les actions à développer pour répondre aux besoins en emplois et compétences actuels et à venir ?
La filière tourisme constitue un vivier d’emplois saisonniers important en France, 1ère destination touristique mondiale. Dans le même temps, les métiers du tourisme font face à de véritables mutations, liées notamment aux conséquences de la crise sanitaire, ou encore à l’évolution du rapport au travail.
Afin de mieux identifier et anticiper ces évolutions et les nouvelles compétences attendues, les sept principales branches professionnelles dont les activités sont liées au tourisme[1], leurs opérateurs de compétences Afdas et Akto livrent une analyse quantitative et qualitative sur les emplois saisonniers dans plusieurs métiers du secteur du tourisme (Hôtels, Cafés, Restaurants, Casinos, Espaces de Loisirs, d’Attractions et Culturels, Organismes de tourisme, Hôtellerie de plein air, Restauration commerciale libre-service et Restauration rapide). Celle-ci a été mené dans le cadre de l’Engagement pour le développement de l’emploi et des compétences (EDEC) Tourisme cofinancé et accompagné par le Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion.
Réalisée par le cabinet Katalyse, l’étude répond à deux objectifs :
À la clé, un portrait chiffré et détaillé des saisonniers du tourisme, un décryptage des enjeux du secteur et des recommandations, véritables outils stratégiques RH pour développer l’attractivité des métiers, fidéliser les salariés et sécuriser les parcours professionnels.
À LIRE :
Un profil statistique des saisonniers
La saisonnalité de l’activité récurrente en été et hiver, la proportion de saisonniers dans chaque branche, la grande diversité des métiers de saisonniers (métiers de l’hôtellerie, de la vente, de l’animation, de l’entretien, de l’administration…) et la majorité de contrats de travail occasionnels (54%) ou saisonniers et de contrats à durée déterminée (CDD) (21%) apportent des clés de compréhension pour optimiser les actions sur le renouvellement des postes et le recrutement de nouveaux profils.
Les stratégies des entreprises employeuses pour recruter et fidéliser
Les deux dernières années, et plus particulièrement la saison 2022, ont été marquées par de fortes tensions en recrutement impliquant une restriction de l’offre en haute saison par manque de saisonniers. Plusieurs motifs sont invoqués par les entreprises conscientes de la nécessité d’adapter les critères de recrutement, leurs méthodes pour sourcer de nouveaux candidats et l’attractivité de leurs établissements.
Le profil et parcours des saisonniers
Les attentes différenciées en termes d’emploi et de formation des saisonniers permettent de définir six grands profils de saisonniers (les saisonniers de carrière, les saisonniers par hasard, les carriéristes avec un objectif professionnel précis, les entreprenants, les saisonniers de passage et les « jobs d’été ») et d’y associer des enjeux RH spécifiques relatifs à leur fidélisation, leurs besoins en accompagnement, leur sécurisation professionnelle, etc.
Les enjeux et recommandations
Pour outiller les structures et éclairer les axes de développement des compétences, l’étude distingue cinq familles d’actions pour répondre aux besoins en emplois et compétences des saisonniers du tourisme : «Jouer collectif durablement» en favorisant la mise en place d’actions sur les saisonniers en interbranche, élargir le sourcing pour former davantage de saisonniers du tourisme, favoriser les parcours de formation et de mobilité professionnelle des saisonniers durables, favoriser les solutions d’accueil locales pour les saisonniers et assurer une meilleure reconnaissance de la saisonnalité.
[1] 7 branches professionnelles : Casinos, Espaces de Loisirs, d’Attractions et Culturels (ELAC), Organismes de tourisme (OT), Hôtellerie de plein air (HPA), Restauration commerciale libre-service (RCLS), Restauration rapide (RR), Hôtels, cafés et restaurants (HCR).
>>> Pour aller plus loin: Visionnez le Webinaire Afdas Decrypt' spécial Semaine des Métiers du Tourisme
Les espaces de loisirs et culturels : un secteur saisonnier et dynamique marqué par une grande diversité des métiers.
Un secteur dynamique
La branche des ELAC se compose de 3 100 établissements employeurs :
La branche emploie près de 50 000 salariés en emploi principal auxquels s’ajoutent 30 000 en emploi saisonnier. Près de 13 000 employés sont des étudiants et 3 400 des intermittents du spectacle.
Une diversité des métiers
La branche des métiers du divertissement se singularise par une grande diversité des métiers exercés repartis en onze familles. Parmi elles :
Dans les petites structures, les effectifs se concentrent essentiellement sur les métiers de l’accueil, des jeux et attractions. Sept salariés sur dix cumulent plusieurs fonctions.
Une branche paritaire et jeune
Les métiers des ELAC emploient 47% de femmes et 53% d’hommes, soit une quasi-parité. Ce pourcentage féminin est similaire à celui de l’ensemble des activités tertiaires. Elles exercent majoritairement dans les filières administratives, commerciales et relations visiteurs. En revanche, elles sont moins représentées dans les fonctions d’encadrement avec seulement 40% de femmes, soit l’équivalent de la moyenne nationale.
Plus de 50% des salariés de la branche ont moins de 30 ans. Ils représentent 75% des emplois saisonniers.
L’expérience saisonnière est souvent valorisée et joue le rôle de premier tremplin vers la vie professionnelle pour les jeunes.
Des opportunités d’emploi pour tous
Les métiers opérationnels sont particulièrement accessibles avec de moindres conditions d’expériences et de diplômes. Ils permettent l’insertion professionnelle de profils variés et majoritairement jeunes.
Une première expérience en saison au sein des entreprises de la branche constitue un véritable tremplin dans le parcours professionnel. 7 saisonniers sur 10 reviennent d’une année sur l’autre en CDD, et un quart des saisonniers se voient proposer un CDI à la fin de leur contrat.
Des possibilités d’évolution professionnelle
Les entreprises de la branche œuvrent pour fidéliser, développer et assurer l’évolution des salariés et cela passe par la formation, l’évolution professionnelle et la pérennisation des postes lorsque cela devient possible.
Un secteur innovant
Les Espaces de Loisirs, d'Attractions et Culturels sont présents sur l'ensemble du territoire et contribuent largement à l'économie locale. Cependant le secteur est principalement constitué de TPE :
Pour garantir la pérennité du modèle, les entreprises du divertissement investissent chaque année pour répondre aux attentes des visiteurs et garantir leur sécurité, gérer la saisonnalité et la dépendance à la météo. Le développement de l’activité groupes, entreprises et scolaires, et de l’hôtellerie permet d’accroître l’activité hors-saison.
Infographie A4- Branche des Espaces de loisirs, d’attractions et culturels
Les caractéristiques des entreprises et leurs pratiques en matière d’emploi, de gestion des compétences et des parcours professionnels, et de formation.
En 2014, la branche compte 2168 entreprises adhérentes cotisant à l’AFDAS soit une diminution de 7% entre 2010 et 2014.
Les TPE (entreprises de moins de 10 salariés) représentent en 2014, 91% des entreprises.
Un volume d’entreprises concentré dans 3 régions :
Les entreprises de la branche comptabilisent en 2014 un effectif de 27 615 salariés, soit une diminution de 2,2 % par rapport à 2010. 53% d’entre eux travaillent dans des entreprises de 300 salariés et plus. Les salariés en ETP sont concentrés en 2014 pour 65% dans des entreprises relevant des parcs d’attractions et à thèmes et 13% dans les autres activités de loisirs.
Rapport complet
Ce rapport s’appuie sur une enquête menée auprès des entreprises du secteur par la société Amnyos avec l'Afdas. Parmi les bénéficiaires des différents dispositifs de formation, les employés et techniciens sont les plus représentés. Du côté des entreprises, celles qui comptent plus de 100 salariés sont celles qui engagent le plus d’actions de formation.