La branche connait des évolutions liées aux technologies numériques : dématérialisation du support de projection, dématérialisation des moyens de paiement et de la billetterie, équipements 3D et 4D Max. Les professionnels doivent se former à de nouveaux équipements, s’adapter à une nouvelle organisation du travail et sont en contact avec de nouveaux métiers : relation avec des prestataires extérieurs de maintenance, etc. En outre, ce secteur professionnel fait face à un changement de modèle économique, dans lequel la concurrence de nouveaux canaux de distribution et de visionnage rend obligatoire la réflexion autour du service rendu au client.
Ces mutations ont des impacts sur les métiers, par exemple celui de technicien d’exploitation cinématographique : les projections d’œuvres audiovisuelles sont désormais numériques, ce qui implique des compétences de maîtrise des outils de réception et de projection numérique.
Quels sont les impacts liés à la crise Covid-19 ? Quelles sont les stratégies mises en place pour accompagner les salariés et les professionnels ?
La branche de l’exploitation cinématographique et l’Afdas, avec le soutien du ministère du Travail dans le cadre de l’appel à projets « soutien aux démarches prospectives compétences » du plan d’investissement dans les compétences (PIC) pour la période 2018/2022, ont confié au cabinet d’étude Kyu la réalisation d’un diagnostic-action pour évaluer les conséquences de la crise sur le secteur.
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La distribution de films et l’exploitation cinématographique sont confrontées à un changement de modèle économique, lié au développement des technologies numériques. Cette étude analyse l’évolution des métiers.
Les branches de la distribution de films et de l’exploitation cinématographique sont confrontées depuis quelques années à de nombreuses mutations. Si l'évolution majeure tient au développement des technologies numériques, et en particulier à la dématérialisation du support de projection, celle-ci ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt. De manière plus subtile, ces deux secteurs professionnels font face à un changement de modèle économique, dans lequel la concurrence de nouveaux canaux de distribution (Internet et les diverses possibilités de téléchargement) et de visionnage (le « home cinéma ») rend obligatoire la réflexion autour du service rendu au client.
Le succès de certains films en 3D a fini de rendre impératif, même pour les plus réticents, l'équipement des salles en numérique, avec un plan de déploiement d'aides publiques pour les plus petites exploitations. Les relations économiques entre distributeurs et exploitants s'en trouvent profondément modifiées, et de nouveaux métiers, liés au déploiement de ces équipements et à la collecte des contributions dues par les distributeurs, apparaissent.
Au-delà de ces évolutions techniques, économiques, juridiques, commerciales etc. se pose, pour chacun des acteurs, la question du modèle de qualité de service qui garantira à la fois l'équilibre économique et la satisfaction de la clientèle, source de fidélisation.
Cette question ne rencontre pas de réponse univoque, et chaque entreprise la règle à sa manière. Pour certains, l'accent sera mis sur la diversification de l'offre, dans un cadre facile d'accès (la présence de parkings), et proposant une prestation dépassant le temps de la projection (espaces de jeux ou de restauration, vente de supports culturels…). Pour d'autres, l'avantage concurrentiel reposera sur l'originalité d'une programmation qui fera la part belle aux échanges avec les spectateurs, et parfois les équipes des films.