Le numérique en France suscite déjà depuis quelques années de nombreuses questions sur sa trajectoire environnementale du fait de sa dynamique de croissance.
De fait, l’augmentation permanente des besoins capacitaires des infrastructures de télécommunications afin de rendre possible la croissance des usages numériques d’aujourd’hui et de demain, en particulier ceux qui sont nomades et
reposent sur le développement des infrastructures mobiles (4G, 5G et 6G), rend plus que jamais nécessaire la mesure de l’empreinte carbone et de la consommation énergétique du secteur.
L’ambition de cette étude est de démontrer, qu’au-delà des choix technologiques et sociétaux, la maîtrise des enjeux environnementaux propres au domaine numérique (et aussi à celui des infrastructures de télécommunications) repose sur l’émergence de nouveaux métiers et le développement de nouvelles compétences.
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>>> Consultez la Note d'analyse sur les besoins métiers et compétences RSE environnementales du secteur des télécommunications à l'horizon 2030 :
En janvier 2021, le Conseil d’Administration de l’Observatoire des métiers des télécommunications a souhaité lancer une étude d’impact de la crise sanitaire de la Covid-19 et de ses crises subséquentes (économique, sociale…) sur les métiers du secteur des Télécoms.
Rédigée conjointement avec Athling et Sopra Steria Next, cette étude réalisée « à chaud » de mars à septembre 2021 apporte à ce jour une vision d’ensemble des conséquences de cette pandémie sur l’organisation des entreprises du secteur, procède à l’analyse en profondeur de 12 métiers impactés, et de la même façon se projette à moyen terme en sortie de crise sur les changements du travail qu’il est possible d’ores et déjà d’anticiper.
Ces travaux sont publiés ce jour alors que cette crise n’est pas encore dénouée, donnant ainsi des réponses concrètes aux organisations et aux personnes qui s’interrogent sur son impact et qui souhaitent armer leur réflexion sur les changements du travail en cours dans les entreprises de la branche.
>>> Consultez l'étude sur Les métiers des Télécommunications à l'épreuve de la pandémie Covid-19 :
Pourquoi s’intéresser en général aux compétences transversales en 2021 ? Qu’est ce qui a changé dans le monde moderne ces dernières années et qui rend cette notion incontournable ?
Une première réponse tient au constat (et c’est particulièrement vrai dans un environnement « high-tech » comme les Télécommunications) de la complexification croissante des situations professionnelles. Il y aurait un lien incontestable entre complexification du travail, diffusion des technologies numériques et essor des compétences transverses !
Se basant tout d’abord sur un état de l’art de ce concept, en France et à l’international, et ensuite sur une analyse des pratiques actuelles des entreprises du secteur autour des compétences transverses, cette étude tente d’apporter quelques éléments de réponse à la question des compétences transverses fondamentales pour demain.
>>> Consultez le Rapport Les compétences transversales fondamentales pour l'évolution du secteur des Télécommunications et des nouveaux métiers émergents :
Phase 2 de l’étude sur l’évolution de l’environnement des métiers des télécommunications rédigée par Athling & Sopra Steria Next
Partant d’une sélection des principaux cas d’usage détaillés dans la pré-étude réalisée par Arthur D. Little, ce rapport réalise un portrait pour tous les métiers impactés et explique, en quoi les tendances d’évolution analysées dans les cas d’usage « déforment » les activités et les compétences ; il permet également d’apporter une conclusion générale sur les scénarios d’évolutions technologiques tels qu’ils se dégagent et sur les points à retenir quant à l’évolution de l’environnement des métiers des télécommunications à l’horizon 2020-22.
>>> Consultez le Rapport d'étude sur l'Evolution de l'environnement des métiers des télécommunications liées à l'intégration des technologies émergentes du numérique :
L’Observatoire des métiers de la culture et des médias à l’heure de l’IA, lancé par Audiens, l’Afdas et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), en mai dernier, publie sa deuxième note de conjoncture.
Elle questionne les premiers effets de l’intelligence artificielle (IA) sur l’emploi et l’exercice du métier de comédien de doublage.
Le rôle d'un comédien de doublage : interpréter, par sa voix, un personnage joué par un comédien dans la version originale (prises de vues réelles), un personnage animé (animation, jeu vidéo), ou encore un personnage ou un narrateur non présent à l’écran (voix off).
>>> Lire aussi la première note de conjoncture : Impact de l’IA sur le métier de storyboarder
Un métier dont l’activité est en léger recul
Depuis deux ans, la filière du doublage accuse un recul lié à la conjoncture. La production de séries par les plateformes de streaming a diminué, tout comme la diffusion d’œuvres étrangères nécessitant un doublage. Résultat : moins de contenus à doubler, et donc un impact conjoncturel sur l’emploi des comédiens.
L’IA encore loin de remplacer les comédiens
Des outils capables de générer des voix existent déjà, mais ils restent trop mécaniques pour concurrencer le jeu d’un acteur, surtout sur les productions premium.
“L’IA n’imite pas encore l’émotion humaine”, explique un professionnel interrogé.
Pour l’heure, l’emploi des comédiens n’est pas directement affecté. Les voix synthétiques sont utilisées davantage pour des contenus simples : documentaires, animations pour enfants ou vidéos en ligne.
Une mutation à moyen terme et des usages différenciés
Le clonage vocal et la traduction automatique pourraient permettre, à terme, des doublages entièrement produits par IA, reproduisant la voix et les intentions d’un acteur. Une évolution qui pourrait fragiliser certains studios français au profit de pays producteurs, notamment les États-Unis.
Les productions à forte exigence artistique — films et séries premium — resteront protégées plus longtemps. Les personnages secondaires et les contenus destinés aux plateformes numériques seront les premiers touchés par l’automatisation. L’acceptation du public, spécifiquement des jeunes spectateurs habitués aux voix synthétiques, sera également déterminante.
L'Observatoire des métiers de la culture et des médias à l'heure de l'IA
Ce travail s’inscrit dans l’Observatoire des métiers de la culture et des médias à l’heure de l’IA. Objectif : suivre l’impact de l’IA sur l’emploi et les métiers dans les filières du cinéma, de l’audiovisuel, des médias et du jeu vidéo. À terme, il pourrait s’élargir à d’autres secteurs, comme la musique.
>>> Consultez la note de conjoncture sur le métier de comédien de doublage :
Dans un contexte de profondes mutations économiques, technologiques et sociétales, l’Afdas et la DREETS Normandie ont réalisé une étude prospective sur l’évolution des besoins en emploi et en compétences des professionnels des secteurs relevant de l’Afdas* en région Normandie. Cette étude a été conduite avec l’appui du cabinet Olecio.
Les transitions numériques, environnementales et sociétales transforment en profondeur l’organisation du travail et l’exercice des métiers. L’émergence de l’intelligence artificielle, l’évolution des attentes des publics, l’accélération de la transition écologique et les conséquences durables de la crise sanitaire fragilisent des secteurs déjà soumis à de fortes évolutions structurelles.
Ces mutations interrogent directement :
l’employabilité des professionnels (CDI, CDD, CDDU, piges, artistes-auteurs, intermittents du spectacle, travailleurs saisonniers, sportifs…),
la capacité des entreprises à anticiper leurs besoins de compétences,
et la nécessité de concevoir des parcours de formation adaptés.
L’étude a pour objectif de mieux comprendre les besoins réels des entreprises et des salariés en Normandie, en s’appuyant sur une approche intersectorielle. Elle permet de :
établir une vision objective et précise de l’activité et de l’emploi,
identifier les impacts des transitions en cours sur les métiers,
recenser les besoins en formation et en montée en compétences,
explorer des pistes de mobilité professionnelle entre branches.
Les résultats de cette étude prospective ouvrent la voie à plusieurs actions prioritaires :
Favoriser les mobilités intersectorielles des métiers transverses
Les compétences en administration, communication, RH ou accueil sont présentes dans tous les secteurs. La polyvalence et les mobilités intersectorielles pourraient contribuer à répondre aux besoins en recrutement, notamment sur des postes à temps partiel.
Développer les compétences transverses stratégiques
Communication, gestion de projet, développement de mécénat… Ces compétences clés renforcent l’employabilité des professionnels et soutiennent l’activité des structures. Leur développement, via des formations mutualisées, faciliterait également les échanges et le partage de bonnes pratiques entre secteurs.
Initier les échanges intersectoriels autour des transitions
Des rencontres territoriales entre professionnels permettraient de croiser les expériences et d’encourager la mutualisation de solutions face aux défis numériques et écologiques.
Privilégier la diversification des activités
La co-création de services et d’expériences entre structures renforcerait leur dynamisme économique tout en répondant aux attentes des publics.
* Secteurs de la culture, des industries créatives, des médias, de la communication, des télécommunications, du sport, du tourisme, des loisirs et du divertissement.
>>> Consultez l’étude prospective et sa synthèse sur l’emploi et les compétences en Normandie :
De la création à la tournée : comment se montent des concerts de variété française ?
Quelles sont les étapes de création du live, de l’écriture du spectacle jusqu’au premier lever de rideau et quels métiers interviennent dans ce processus de travail ?
Lors de cette aventure collective unique, une centaine de professionnels vont intervenir, apportant leur savoir-faire en travaillant côte à côte de longs mois.
C’est aussi le résultat de la collaboration du producteur, des diffuseurs, des lieux accueillants et des prestataires techniques.
Comment se monte un spectacle de la Comédie-Française ?
De la première lecture à la répétition générale (dite ici « couturière »), de la conception du décor aux derniers raccords costumes, un spectacle naît grâce à la collaboration étroite d’une multitude de métiers. Quels sont les rouages de cette fabrique du théâtre ?
Quelles sont les grandes étapes de création d’un spectacle à la Comédie-Française, et quels professionnels œuvrent dans l’ombre pour que le rideau puisse se lever ?
L’Observatoire des métiers de la culture et des médias à l’heure de l’IA, lancé par Audiens, l’Afdas et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), publie sa première note de conjoncture à l’occasion du Festival de Cannes. Elle se penche sur un métier emblématique du secteur de l’animation : celui de storyboarder, et questionne les premiers effets de l’intelligence artificielle (IA) sur l’emploi et l’exercice de cette profession.
Un métier annoncé comme particulièrement exposé à l’IA
Dès le lancement de l’étude, le métier de storyboarder a été identifié comme l’un des plus sensibles à l’émergence d’outils d’intelligence artificielle générative, capables de produire des images ou d'assister dans la mise en scène visuelle. Mais les données d’emploi viennent tempérer ces hypothèses : aucun impact net, ni positif ni négatif, n’est à ce jour observable. Au contraire, les effectifs de storyboarders ont légèrement augmenté ces dernières années, y compris en 2024, malgré un contexte économique tendu dans le secteur de l’animation.
Un métier technique, mais avant tout créatif
Les nombreux entretiens menés dans le cadre de cette note de conjoncture, tant auprès de professionnels storyboarders que de studios d’animation, ont mis en lumière une réalité partagée : le storyboarder est bien plus qu’un technicien. Il ou elle est un acteur central dans la mise en scène d’un film ou d’un programme, en étroite collaboration avec le réalisateur. La dimension artistique et narrative du métier, les allers-retours créatifs constants, mais aussi la compréhension fine du rythme, des cadrages ou des intentions de jeu ne sauraient, à ce jour, être pleinement substitués par une IA.
>>> Lire aussi : Impacts de l'IA générative dans le journalisme audiovisuel
Vers une possible polarisation du secteur
Si l’impact de l’IA semble encore limité aujourd’hui, la note adopte également une approche prospective. Avec le perfectionnement des outils d’IA, le secteur de l’animation pourrait évoluer vers une polarisation :
Un nouvel observatoire pour mieux comprendre les mutations à venir
Ce travail s’inscrit dans une dynamique plus large : l’Observatoire des métiers de la culture et des médias à l’heure de l’IA a vocation à suivre l’impact de l’IA sur l’emploi et les métiers dans les filières du cinéma, de l’audiovisuel, des médias et du jeu vidéo. À terme, il pourrait s’élargir à d’autres secteurs, comme la musique.
>>> Retrouvez le communiqué de presse d’Audiens, l’Afdas et le CNC sur la création de l’Observatoire des métiers de la culture et des médias à l’heure de l’IA.
L’observatoire publiera chaque trimestre une note de conjoncture centrée sur une famille de métiers. La prochaine portera sur le métier de doubleur.
>>> Consultez la note de conjoncture sur le métier de storyboarder :